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| Avec Errol Flynn dans "Les Conquérants" |
Suite au décès en février 2020 de
Kirk Douglas et de Zsa Zsa Gabor en décembre 2016, Olivia
de Haviland était la dernière
star de
l'âge d'or du cinéma hollywoodien encore en
vie.
Née britannique et naturalisée américaine en 1941, l'actrice avait fêté ses 104 ans, le 1er juillet 2020, à Paris, où elle réside depuis 1953. La France était devenue sa seconde patrie, après son mariage en 1955 avec Pierre Galante, alors directeur du journal "Paris-Match", dont elle a divorcé en 1979 et avec lequel elle a eu une fille.
Même si elle ne répondait plus ces dernières années aux nombreuses demandes d'autographes, qui lui parvenaient du monde entier, celle qui demeure l'une des héroïnes du mythique "Autant en emporte le vent" (1939) avait apparemment gardé "bon pied-bon œil".
Née britannique et naturalisée américaine en 1941, l'actrice avait fêté ses 104 ans, le 1er juillet 2020, à Paris, où elle réside depuis 1953. La France était devenue sa seconde patrie, après son mariage en 1955 avec Pierre Galante, alors directeur du journal "Paris-Match", dont elle a divorcé en 1979 et avec lequel elle a eu une fille.
Même si elle ne répondait plus ces dernières années aux nombreuses demandes d'autographes, qui lui parvenaient du monde entier, celle qui demeure l'une des héroïnes du mythique "Autant en emporte le vent" (1939) avait apparemment gardé "bon pied-bon œil".
Sur
les 49 films tournés par Olivia de Haviland, seuls cinq sont des
westerns. Tous - à l'exception de "La
Charge Fantastique"
(1941) de Raoul Walsh -
ont été réalisés par Michael Curtiz. De "La
Bataille de l'Or"
(1938) à "Le Fier
Rebelle"
(1958), en passant par "Les
Conquérants"
(1939)
et "La
Piste de Santa Fe"
(1940). Dans trois de ces westerns, l'actrice partage l'affiche avec
Errol Flynn. Elle a également fait une apparition dans la série TV western "La Grande Vallée", aux côtés de Barbara Stanwyck.
Née au Japon, en 1916, d'un père descendant d'une famille d'aristocrates
de l'île anglo-normande de Guernesey et d'une mère actrice de
théâtre et de cinéma, Olivia de Haviland est la cousine germaine
de l'avionneur britannique Geoffrey de Haviland. Suite à la séparation de ses parents - alors qu'elle n'a que 3 ans - Olivia s'installe avec sa mère, près de San Francisco, à 600 km des studios de cinéma d'un Hollywood naissant. En
1934, à l'âge de 18 ans la jeune de Haviland s'apprête à devenir
professeur d'anglais, quand elle est remarquée par un réalisateur, lors de la représentation d'une pièce de Shakespeare, au sein d'une troupe de théâtre amateur. Engagée pour
jouer dans l'adaptation filmée de la pièce, elle début sa carrière au cinéma en signant chez Warner.
Le film "Autant en emporte le vent" de Victor Fleming vaut à Olivia de
Havilland sa première nomination aux Oscars, en 1939. Mais, cantonnée dans des rôles qui ne la satisfont pas et condamnée, suite à ses refus, à ne plus jouer, en 1943, l'actrice attaque les studios Warner en justice. Elle obtient gain de
cause et l'arrêt rendu, qui porte son nom, fait depuis jurisprudence dans le Code du travail
californien. Jusqu'en 1988, Olivia de Haviland tourne pour la télévision. En
2003, lors de la cérémonie des Oscars et, en 2011, lors de la Nuit des Césars, l'actrice américaine est saluée par une "standing ovation", après s'être vu décerner, en 2010, le grade de chevalier de la Légion
d'honneur. Si vous fréquentez les salons
de thé parisiens, vous croiserez peut-être une dame d'une très grande classe, dont le visage vous rappellera quelqu'un. Ce pourrait bien être Olivia de Havilland. Olivia de Haviland et Errol Flynn dans le western "Les Conquérants" (Dodge City) [1939]
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