vendredi 4 novembre 2016

Vendée Globe : un américain à l'assaut des océans


Si Armel Le Cléac'h a remporté le Vendée Globe, en 74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes, l'américain Rich Wilson est arrivé 33 jours plus tard, en 13e position sur 18, après un périple de 107 jours, 48 minutes et 18 secondes. Originaire de Boston, sur la côte Est des Etats-Unis, il arbore, à la fois, un prénom conjurant les mauvaises "fortunes de mer" et un patronyme homonyme de celui d'un président des Etats-Unis combattif, Woodrow Wilson, durant la Première guerre mondiale.

Le 6 novembre 2016, à bord de son voilier monocoque "Great America IV", cet américain de 66 ans s'est élancé des Sables-d'Olonne (Vendée). C'est le doyen de la 8e édition du Vendée Globe, course en solitaire à la voile au tour du monde, à laquelle il a déjà participé, en 2008-2009, en terminant 9e. Cette année, comme il y a 8 ans, il a affronté les éléments en Atlantique, pendant que ses concitoyens élisaient leur président, Donald Trump.

Rich Wilson se fait remarquer, dans le monde de la voile, en 1980, en remportant la course New-York-Les Bermudes, avant de battre plusieurs records sur les distances San-Francisco-Boston (1993), New-York-Melbourne (2001) et Hong-Kong-New-York (2003). En 2004, il décroche la 2e place de la Transat Anglaise - l'une des plus anciennes grandes courses nautiques - derrière le skipper Michel Desjoyeaux.

Pourtant, la voile n'est pas tout, dans la vie de ce haut diplômé de mathématiques d'Harvard et de science du réputé Massachussetts Institute of Technology de Boston (M.I.T.). Rich Wilson a, notamment, enseigné les maths et a été consultant en... désalination de l'eau de mer, ça ne s'invente pas ! En dehors de battre un record, ce qui motive ce sexagénaire américain à participer, une seconde fois, au Vendée Globe, c'est de profiter de cet évènement pour véhiculer des valeurs positives, auprès des jeunes. Dans le but de développer des programmes pédagogiques, par le biais du nautisme. "A travers notre projet pour les jeunes, nous portons une grande ambition", explique Rich Wilson. "Aussi, quand les conditions en mer deviendront difficiles, je me motiverai, en pensant à eux." 



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