mardi 24 mai 2016

Eric Clapton : du blues, du blues, du blues...



A 66 ans, celui que ses fans surnomment "Slowhand" (main lente), en raison de son toucher de guitare, sort son 23e album studio, en 46 ans de carrière solo. Publié sur son propre label, le disque ne propose que deux inédits : "Catch The Blues" et "Spiral" (voir la très belle vidéo ci-dessous). Le reste de l'album est essentiellement consacré à des reprises de standards du blues, la musique de prédilection d'Eric Clapton. Comme "I Dreamed I Saw St Augustine" de Bob Dylan,  "Stones in My Passway", de Robert Johnson, "Alabama Woman Blues", un titre de 1930 de Leroy Carr. Ou encore, "I'll be seeing you", la magnifique reprise de la chanson de Billie Holliday qui clôt l'album. Ce nouvel opus permet à Clapton de retrouver celui qui avait produit sa version du "Cocaine" de J.J. Cale, Glyn Johns. Ce dernier a assuré la production de groupes prestigieux, tels Eagles, Led Zeppelin, The Rolling Stones et The Who. Quant à la couverture du disque, elle est signée d'un des pères du Pop Art anglais, le peintre Sir Peter Blake (84 ans), co-auteur de la célèbre pochette-collage de l'album "Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band" des Beatles, en 1967.


Le titre de l'album, "I Still Do" (Je continue), fait référence à une remarque de la tante de Clapton. Avant de quitter ce monde, le musicien lui a avoué avoir été un enfant plutôt difficile. Ce à quoi la tante a rétorqué : « I like you and I still do » (Je t'adore et je continue de t'adorer). L'enregistrement de ce nouveau disque s'est fait alors que Clapton souffrait d'eczéma. Une affection de la peau qui rendait les parties de guitare très pénibles à jouer. A cela, se sont ajoutées des complications neurologiques et dorsales. Au point que Clapton a bien cru ne plus pouvoir poursuivre une carrière professionnelle. Mais, à priori, le blues lui a permis de se remettre d'aplomb.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire