lundi 11 avril 2016

Un ex-Kinks avoue son amour et sa peur de l'Amérique


De nombreux groupes et chanteurs européens ont été fascinés par l'Amérique. Ray Davies, co-fondateur avec son frère Dave du groupe pop britannique des années 1960-1970, The Kinks, ne fait pas exception à la règle. Dans son livre, qui vient de sortir, "Americana, les Kinks, la route, le riff parfait" (Castor Astral), ce septuagénaire raconte comment il a frôlé la mort, suite à une fusillade à la Nouvelle-Orléans (Louisiane). Il évoque aussi son rapport ambivalent avec les Etats-Unis : "Le pays des crèmes glacées, des tourtes aux pommes, des armes en tous genres et de l'Ouest sauvage." Un témoignage précieux sur les relations musicales tumultueuses entre la Grande-Bretagne et les États-Unis. 

Car, contrairement à d'autres compositeurs des années 1960/70, Ray Davies a toujours été un grand chroniqueur social. Au-delà de la rythmique pop-rock de ses chansons, ses textes ont toujours peint, avec réalisme et ironie, une Angleterre sur le déclin, à travers le quotidien des petites gens. C'est lors d'une tournée des Kinks aux Etats-Unis, à la fin des années 1960, que Ray Davies découvre l'Amérique, après que le groupe y fut frappé d'interdiction de séjour durant quatre ans. D'où ce road-trip auquel nous convie le chanteur-compositeur britannique dans "Americana". Un livre-témoignage qui fait suite à son dernier album éponyme, sorti en décembre 2015.

Avec une trentaine d'albums à son actif, Ray Davies est une icône de la pop britannique. Ses titres "You Really Got Me", "Sunny Afternoon", "Lola" ont fait le tour du monde. Et parmi les CD, on retiendra "A Soap Opera", "Sleepwalker" et "Low Budget"  Son groupe The Kinks" fait partie des quatre grands groupes britanniques des années 1960/1970, avec The Beatles, The Rolling Stones et The Who. Ray Davies est déjà l’auteur de deux autres livres, "X-Ray" et "Waterloo Sunset".



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