jeudi 1 octobre 2015

8 drôles de bobines pour un western

D’origine italienne, les membres de cette troupe des Hauts-de-Seine, issue du cirque, auraient pu très bien jouer dans un western « spaghetti » de Sergio Leone. Au début du 19e siècle, mode de l’époque oblige, leurs lointains ancêtres lui ont préféré le genre « péplum ». Leur spectacle intitulé « Annibal et ses éléphants » - en référence au général Carthaginois qui traversa les Alpes pour assiéger Rome – est devenu le nom de la Compagnie. En 1990, les descendants de cette famille réputée de saltimbanques ont recréé la troupe, en y ajoutant le genre western. Dans un premier temps, ils ont tourné un véritable long métrage, «The Wild Witness » sur le site de la « Mer de sable » d’Ermenonville (Oise). Ce fut le premier parc à thème dédié au Far-West, créé par Jean Richard, dans les années 1960. A partir de là, la troupe a proposé de projeter ce western sans paroles , en interprétant les dialogues, bruitages et musiques en direct devant le public. L’originalité du spectacle repose sur l’échange entre les comédiens et les spectateurs, lors de chaque changement de bobines. Et il y en 8. Comme le nombre des protagonistes du prochain western de Tarentino, "The Hateful eight". Celui proposé par la compagnie Annibal et ses éléphants raconte l’histoire des habitants d’un paisible village d’agriculteurs, trop peureux pour témoigner contre un hors-la-loi qui terrorise la région. Seule une jeune fille va accepter de le faire, au risque de sa vie. En compagnie de quelques volontaires, le shérif de la localité l’escorte au cœur du territoire Sioux. Vous connaîtrez le dénouement de cette histoire, lors de la projection. En tournée dans toute la France, la compagnie Annibal et ses éléphants se produit ce vendredi 2 octobre 2015 au Centre d’art et de culture de Meudon (92), avant Chamonix (Haute-Savoie), le 13 novembre 2015.





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