mercredi 18 mars 2015

Big Eyes : l'Alph-Art de Tim Burton

Après Big Fish, Big Eyes. Avec ce film, sorti sur les écrans le 18 mars, Tim Burton nous propose, en quelque sorte, son Alph-Art (référence au dernier album d'Hergé), en nous racontant, pour une fois, une histoire vraie (Contrairement à Big Fish). Celle d'une escroquerie artistique, méconnue de ce côté-ci de l'Atlantique. Nous sommes en 1958 à San Francisco. Un peintre totalement inconnu, Walter Keane, devient la coqueluche des galeries et des amateurs d'art de la ville, avec ses tableaux représentant des enfants aux yeux énormes et tristes, aux allures de poulbots parisiens. Mais, ce que le public ne sait pas, c'est qu'en réalité, c'est sa femme, Margaret qui manie le pinceau et crée ces personnages. Dans le rôle du mari escroc et manipulateur, un Christoph Waltz qu'on a apprécié dans le western de Quentin Tarentino, Django Unchained. A ses côtés, une Amy Adams qu'on a vu récemment dans Her, du réalisateur Spike Jonze, et qui joue une épouse naïve qui finira va divorcer et se venger de cette supercherie. En plein tribunal, en 45 minutes, elle prouve qu'elle est capable de peindre les tableaux dont son "ex" s'attribue la paternité. Elle obtiendra 4 millions de dollars de dommages et intérêts. Pourtant ce n'est qu'une vingtaine d'années plus tard, en 1986, à 61 ans, que la vraie Margaret Keane sera autorisée à signer ses toiles de son propre nom.


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